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19 septembre 2016 1 19 /09 /septembre /2016 19:36
"Fables et contes populaires arméniens de Chirak, Bassène et Djavakhq", traduits et adaptés de l'arménien dialectal par Hratch BEDROSSIAN

Dans ce volume sont présentés quarante fables et contes originaux traduits pour la première fois en français de l'arménien dialectal, n'ayant subi aucune réécriture ni correction jusqu'à ce jour, de trois provinces de l'Arménie historique : le Chirak, le Bassène et le Djavakhq. Destinés aux lecteurs de tous âges, ils sont peuplés de héros vaillants ou de personnages avides et perfides, les uns en quête d'amour et d'idéal, les autres de profit immédiat, de créatures et de génies maléfiques ou bénéfiques, d'animaux qui parlent et qui soutiennent leurs maîtres par leurs conseils et leurs actes.

Ces récits fabuleux ont été recueillis par centaines auprès de conteurs en 1911-1916, période troublée, et sauvés ainsi de l'oubli, par un groupe de folkloristes dirigés par l'archéologue et ethnographe Yérvand Lalayan (1864-1931), ayant fait le tour des villages du Chirak et du Djavakhq en Arménie transcaucasienne, le Bassène se trouvant au nord-est de l'empire ottoman.

De tout temps grenier à blé, le plateau de Chirak, qui, d'après les arménistes, tire son nom de la peuplade summérienne des Chiraks ou Siraks, se situe au sud-ouest de la République d'Arménie et est limitrophe de la Turquie. Depuis les temps anciens, ses habitants s'adonnant à la chasse, à l'élevage et au travail de la terre, ce n'est pas un hasard si les héros des contes sont souvent des chasseurs, des gardiens de troupeaux et des agriculteurs. Le traité russo-turc d'Andrinople de 1829 permettant aux Arméniens de l'empire ottoman d'émigrer en Arménie orientale sous domination russe, un grand nombre d'émigrés originaires des provinces d'Erzeroum et de Bassène s'installèrent au Chirak et au Djavakhq, ce qui explique la présence de nombreux mots turcs.

Autant que faire se peut, dans un souci de fidélité, nous avons préservé pour cette traduction le style narratif sans fioritures des conteurs, émaillé de locutions parfois vulgaires, voire triviales, ainsi que les redites et les redondances.

Couverture : le monastère de Marmashène et son site dans la province de Chirak, photo Gurgen Bakhshetsyan, 2012.

EAN 9782917650158 ; nombre de pages : 375 ; format : 22.5 cm x 16.5 cm ;

prix public : 27.00 euros.

Contact : ecrits.caucasiens@orange.fr

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19 septembre 2016 1 19 /09 /septembre /2016 19:09
"Les Assyro-chaldéens et les Arméniens massacrés par les Turcs" de Joseph Naayem, ancien aumônier des prisonniers de guerre alliés en Turquie, officier de l'Instruction Publique (mémoires édités la première fois en 1921)

Des trois plus anciens peuples chrétiens autochtones d'Asie Mineure, arménien, grec et assyro-chaldéen, qui, lors de la Première guerre mondiale, ont subi un génocide au sens vrai du terme, ourdi et exécuté par le régime jeune-turc dans l'empire ottoman, parachevé par leurs héritiers idéologiques kémalistes en 1919-1923 et entériné par l'infamant traité de Lausanne de 1924, l'assyro-chaldéen, le moins nombreux et le moins protégé, est celui dont la tragédie reste la plus méconnue.

Pourtant, le témoignage rare de Joseph Naayem aurait dû, dès 1920, soulever l'indignation des puissances victorieuses, d'innombrables preuves existant de l'engagement aux côtés des Alliés de cette petite nation isolée, sans défense et cernée d'ennemis jurés séculaires. Les mêmes ennemis qui, en profitant du chaos en Irak et en Syrie depuis les années 1990, se sont attelés à l'élimination de ce peuple, une fois de plus sous les yeux du monde civilisé, qui le considère comme une minorité chrétienne qu'on peut transplanter en Europe ou en Amérique du Nord, pour la sauver et assurer sa pérennité. Comme on le fit pour les survivants arméniens et grecs d'Asie Mineure...

Oublieux de ses racines culturelles, l'Occident a infiniment tort de croire, comme les récents événements sanglants sur son sol le prouvent, à l'abri de la sauvagerie de monstres dont lui-même a toléré l'existence et nourri les ambitions en Irak et en Syrie, comme il avait toléré l'existence des Jeunes-Turcs au début du 20e siècle, lesquels l'ont remercié d'une guerre mondiale, dont on commémore le centenaire, et qui contenait les germes de la seconde...

Cette réédition comprend, - outre la préface de Joseph Yacoub, professeur honoraire de l'université catholique de Lyon, spécialiste des minorités dans le monde et des chrétiens d'Orient, auteur de Qui s'en souviendra? et Oubliés de tous aux éditions du Cerf - celles de Lord Bryce, du r.p. Gabriel Oussani, et deux chapitres supplémentaires traduits de l'anglais absents de l'édition de 1921.

Couverture : l'auteur dans le déguisement de Bédouin qui lui permit d'échapper au massacre d'Ourfa.

EAN 9782917650172 ; nombre de pages : 300 ; format : 20.5 cm x 14.5 cm ; prix public : 22,00 euros.

Contact : ecrits.caucasiens@orange.fr

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19 septembre 2016 1 19 /09 /septembre /2016 18:51
"Mains propres ... Jeu d'échecs ..." de Mouchegh TCHALOYAN-MARDIROSSIAN (récit de vie)

La baraka... cette chance, faveur divine donnée à l'homme, marque ce récit de vie qui commence dans les années 1920 à Khendzoresk, village pittoresque dans la province du Zanguézour, au sud-est de l'Arménie soviétisée.

Mobilisé dans l'Armée Rouge peu de temps après l'attaque allemande contre l'URSS, le jeune Mouchegh est brusquement arraché à la chaleur des siens et à ses études universitaires. Comme des milliers d'Arméniens, il est propulsé dans le chambardement mondial, puis capturé par les Allemands dans le nord du Caucase. Il échoue dans un camp de prisonniers de guerre en Pologne et n'aura désormais qu'une obsession : survivre.

Transféré en France, ce féru de jeu d'échecs saisira une fois de plus sa chance pour s'enfuir à Paris... Pourtant, malgré sa réussite professionnelle, il n'oublie pas le village de son enfance heureuse. En 1966, il a le grand bonheur de fouler le sol de sa patrie avec son épouse Araxie et son fils Mélik. Jusqu'à ce jour, il multiplie les projets d'aide à son village et à l'Arménie, toujours fidèle à ses engagements et ses valeurs. Pas moins de 500 personnes lui ont fêté ses 90 ans à Khendzoresk le 5 octobre 2O13. Sur l'échiquier de la vie, au hasard des rencontres, se joue le destin d'un homme, qui nous donne un message de générosité et d'espoir.

Couverture : Khendzoresk, huile sur toile d'Eduard Issabekian, 1961.

EAN 9782917650141 ; nombre de pages : 210 ; format : 20.5 cm x 14.5 cm ; prix public : 17,00 euros.

Contact : ecrits.caucasiens@orange.fr

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18 septembre 2016 7 18 /09 /septembre /2016 20:50
"HADJN, SI ON T'OUBLIE ..." de Haïganouche GRKACHARIAN

Pour ce témoignage sur les péripéties dramatiques dont la ville de Hadjn fut le théâtre en avril 1909, et celles notamment de mars à octobre 1920 qui se conclurent par la chute de la ville et le massacre de sa population civile de huit mille âmes, l'auteur s'est référé aux événements déjà gravés dans l'histoire, ainsi qu'aux souvenirs de ses parents qui en étaient originaires depuis plusieurs générations.

Si ces deux épisodes tragiques survenus en onze ans sont suffisamment connus grâce aux récits de témoins oculaires et de missionnaires américains, comme, par exemple, Rose Lambert présente sur place en 1909, et d'officiers français de l'Armée d'Orient présents en 1919-1921 en Cilicie, en particulier Paul du Véou et le colonel Edouard Brémond, l'extrême rareté des souvenirs personnels sur les sièges de Hadjn contribue à la valeur de ce témoignage.

L'essentiel en est constitué par les souvenirs, d'une part, de déportation des parents de l'auteur en juin 1915 et de leur marche d'un camp de tri et de concentration à l'autre à travers le désert syrien jusqu'à la ville de Rakka, qui devint leur refuge providentiel jusqu'à la fin de la Première guerre mondiale, et, d'autre part, du second siège et de la chute de leur ville retrouvée en janvier 1919.

Couverture : huile sur toile sans titre d'Archak.

EAN 9782917650127 ; nombre de pages : 254 ; format : 20.5 cm x 14.5 cm ; prix public : 18, euros.

Contact : ecrits.caucasiens@orange.fr

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18 septembre 2016 7 18 /09 /septembre /2016 20:22
"Constantinople, 24 avril 1915 : l'arrestation et la déportation des intellectuels arméniens" d'Aram ANTONIAN (mémoires)

Après une première publication en 1919 à Constantinople, c'est entre décembre 1946 et juin 1947 que ces Mémoires d'un témoin oculaire capital de l'extermination des Arméniens de l'Empire ottoman par le régime Jeune-Turc en 1915-1918 parurent sous le titre Les circonstances dans lesquelles apparut la nevrose du révérend père Komitas dans trente-quatre numéros successifs de l'hebdomadaire en langue arménienne Arevmoutq édité à Paris.

Comme ses quelques deux cents compagnons de sort arrêtés par surprise à leurs domiciles les 11-12/24-25 avril 1915 à Constantinople, dont la plupart furent tués dans les mois suivants isolément ou par petits groupes, Aram Antonian fut déporté, mais oublié d'abord dans un hôpital à cause d'une fracture providentielle de la jambe lors de son transfèrement à Ayash, il survécut ensuite en errant d'un endroit à l'autre, entre les camps de concentration de Ras-ul-Aïn et de Meskéné, puis dans la clandestinité à Alep, jusqu'à la fin de la guerre. Avec Le Golgotha Arménien de Monseigneur Grigoris Balakian appréhendé le même jour et expédié lui aussi le surlendemain à destination de Tchanghiri, ce témoignage bourré d'humour et d'anecdotes, constitue l'un des rares sur cet épisode. Avec cette différence que celui d'Antonian est centré sur les deux jours d'enfermement dans la prison centrale de Constantinople et les quelques jours de voyage en train puis à bord de chariots vers Tchanghiri, et qu'il complète par ses descriptions détaillées des personnages et des événements les Mémoires de Grigoris Balakian couvrant toute la durée de la guerre.

Publiciste, homme de lettres, acteur du milieu intellectuel arménien de Constantinople où il naquit en 1876, Aram Antonian est connu pour les Carnets de Naïm-bey, témoignages recueillis à la fin de la guerre à Alep auprès d'un haut fonctionnaire jeune-turc révélant l'intentionnalité des Jeunes-Turcs de l'extermination des Arméniens de l'Empire ottoman. Mort à Paris en 1952, il y fut à partir de 1928 le premier conservateur de la bibliothèque Nubar.

Couverture : La dernière nuit, huile sur toile de Sarkis Mouradian, Musée National, Yérévan.

EAN 9782917650134 ; nombre de pages : 300 ; format : 20.5 cm x 14.5 cm ;

prix public : 18,00 euros.

Contact : ecrits.caucasiens@orange.fr

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 19:49

pour-FB---copie.jpgEntre 1960 et 1967, une mission ethnographique composée d'écrivains, de folkloristes, fut chargée de recueillir par écrit, avant qu'ils sombrent définitivement dans l'oubli, les fables et les contes populaires transmis oralement depuis des générations en Artsakh et au Zanguézour, régions montagneuses dans l'est de l'Arménie transcaucasienne, qui bordent à l'est et au sud-est l'Azérbaïdjan et l'Iran.  Les membres de cette mission se dispersèrent dans les villages, où des conteurs, gens simples pour la plupart, leur narrèrent dans le dialecte de cette région des centaines de récits plus ou moins courts, dont l'origine, pour certains, se perd dans la nuit des temps.  Ils les transcrivirent tels qu'ils leur furent narrés, et en 1979 deux cent quarante-six de ces centaines de contes furent publiés, dans leur version originale et intégrale, sans avoir subi la moindre réécriture ou correction de style pour les restituer dans toute leur authenticité, dans le septième des dix-sept tomes des "Contes populaires arméniens" publiés à l'initiative de l'Institut d'Archéologie et d'Ethnographie d'Arménie.

Dans la présente traduction en français, que nous avons délibérément voulue la plus fidèle possible au style narratif simple, populaire, parfois trivial, un choix de soixante-dix-huit contes est présenté pour la première fois au lecteur francophone.  Dans ces contes, à l'humour grinçant et à la morale qui peut parfois sembler déroutante, les animaux symbolisant souvent la sagesse sont évidemment très présents.

 

 

Traduits et adaptés de l'arménien dialectal par Hratch Bedrossian.

 

Couverture : Monastère de Dadivanq, nord-ouest d'Artsakh (photo Jean Manouk YEREMIAN, octobre 2011).

 

ISBN 978-2-917650-11-0 ; format : 225 x 170 ; 285 pages ; prix : 29,00 Euros. 

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 19:56

 

 

scan banque ottomane

A l'approche des festivités du vingtième anniversaire de son intronisation prévues le 30 août 1896 au palais de Yildiz, le sultan Abdul-Hamid II apprend par sa cartomancienne préférée l'imminence de troubles sanglants dans la capitale.  

   

En Suisse, un groupe de révolutionnaires arméniens se prépare à attaquer le siège de la Banque Ottomane à Constantinople, à capitaux franco-britanniques, et à l'occuper pour protester contre les massacres qui ensanglantent les provinces arméniennes depuis 1894 et pousser les puissances européennes à contraindre le sultan à appliquer les réformes prévues par le traité de Berlin de 1878.

   

Dans le même temps, Jean-Luc Rivas, dévaliseur de banque idéaliste, est envoyé à Constantinople par des commanditaires mystérieux pour s'emparer de la fabuleuse collection des joyaux du sultan gardée dans un coffre de la Banque Ottomane.

   

C'est de faits réels que l'auteur s'est inspiré pour écrire ce roman qui mêle réalité et fiction, où vont se croiser les destins de révolutionnaires, de cambrioleurs, d'aventuriers, d'employés de banque, tous acteurs à leur insu d'un complot qui les dépasse.

 

 

ISBN 978-2-917650-09-7

 

300 pages ; 19,50 Euros.

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 20:30

Insolations-002.jpg 

Traduits pour la première fois en français, les récits allégoriques sous forme de fables, paraboles, légendes, contes de ce recueil, qui ne manquent pas de saveur, ni d'humour, publiés entre 1883 et 1909, sont parmi les plus représentatifs de Vrtanès PAPAZIAN.  Issus en grande partie de la tradition orale, ils ont été recueillis par l'auteur à l'occasion de ses pérégrinations en tant qu'éthnographe à travers l'Iran, la Turquie, la Transcaucasie, et de ses missions en tant qu'enseignant dans les écoles de Van, Erzeroum, Tiflis, Téhéran, Chouchi, Bucarest, Brousse, Noukhi, Vagharchapat.

Si RAFFI (Hagob Mélik-Hakobian, 1835-1888, natif de la région de Salmaste en Iran, voisine de Van la ville natale de PAPAZIAN) contribuait par ses romans historiques des années 1870-80 à l'éveil de la conscience nationale arménienne, Vrtanès PAPAZIAN, à travers l'ensemble de son oeuvre, assurément complémentaire de celle de son aîné, stigmatise d'une manière générale le pouvoir de l'argent («Les dieux ronds», «Le derviche nu»), la déliquescence des moeurs et des mentalités («Pour l'estomac», «L'histoire de bonne année»), la vanité («Le ruisseau», «Le cochon volant», «Eden», «Souhaits») et la soumission («Les coqs sages», «Le dragon», «Chants rebelles»), mais il célèbre aussi le courage (également dans «Les coqs sages», «Le lion est réveillé», «Béram», «Rachid») et la force de volonté («La statue», «La mort du rebelle», «Pirouzé»), sans oublier la justice («L'épée en bois», «Une si petite charge») et le fatalisme oriental (également «Le derviche nu», «Nirvana», «La justice disparue»).

Né en 1864, Vrtanès PAPAZIAN a produit une oeuvre littéraire riche et variée, allant de la fable au roman en passant par les récits et les nouvelles, notamment sur la vie des déshérités et des opprimés.  Critique littéraire, historien de la littérature, pédagogue, pratiquant quatorze langues, il fut traducteur de Saltykov-Chtchédrine, Tolstoï, Daudet, Erckmann-Chatrian, Nietzsche, Chukri Ghanem, et l'auteur de la première «Histoire de la littérature arménienne depuis les origines jusqu'à nos jours».  Il est mort à Yérévan en 1920.

 

 

ISBN 978-2-917650-07-3

 

Prix : 25,00 Euros.

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 19:34

couv yegavian blogC'est au Yemen, sur la route menant d'Aden à Al Mukalla que l'insolation a frappé Tigrane.  Le présent recueil s'ouvre donc sur la fièvre, le délire, l'angoisse mais aussi l'extase.  Du Yemen au Levant, en passant par l'Ibérie, Paris et l'Arménie(s) plurielle, le jeune poète et journaliste de 25 ans investit ces lieux d'un sens poétique intime, au gré de ses « urgences ».  Ces poèmes ne suivent pas un ordre chronologique mais spatial, pourtant le poète n'est ni touriste, ni voyageur.  Chacun de ces espaces parcourus relèvent d'une absolue nécessité.  Tel un fil conducteur, une incantation particulière traverse ce recueil, celle d'un tu parfois écrit Tu, tantôt masculin, tantôt féminin.  Le petit autre et le Grand Autre.  La femme aimée, l'ami, Dieu. Mais aussi sans doute le frère disparu. Tigrane parle à quelqu'un, l'interroge, l'interpelle.  Reflets d'une existence marquée par la fragmentation du réel, ces poèmes ne sont ni lyriques, ne élégiaques, ils sont dramatiques.  Il se passe sans cesse quelque chose entre le poète et ce tu mystérieux.  C'est ainsi que Tu n'est jamais un procédé stylistique mais la raison même de la convulsion poétique.

 

 

 

ISBN 978-2-917650-08-0

 

Prix : 15,00 Euros 

 

 


 

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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 18:12

     Après "Arméniens et Jeunes-Turcs" d'Alexandre Adossidès paru en 1910 et réédité dernièrement, ce recueil au titre emprunté à Victor Hugo est le second le plus connu en français à relater les massacres de plus de 30.000 Arméniens de Cilicie en avril 1909.
     Hormis la préface, l'introduction et quelques commentaires de l'auteur, il est principalement constitué de documents dont la lecture permet de suivre au jour le jour, localité par localité, le déroulement des massacres et d'acquérir une vision claire de leurs conséquences qui furent irrémédiables ; à peine six ans plus tard, le génocide des Arméniens dans l'Empire ottoman, qui fut perpétré à la faveur de la Première guerre mondiale par les instigateurs de ces massacres et n'épargna pas la Cilicie, mit un terme à la présence des Arméniens sur ce sol où ils avaient cohabité pendant deux mille ans notamment avec les Grecs, les Arabes et autres musulmans autochtones, et bâti une civilisation originale entre le XIème siècle et le XIVème siècle.
     Mis à part quelques contradictions, analysées dans la préface de cette réédition, dues probablement à une certaine difficulté de l'auteur de croire les Jeunes-Turcs libéraux, laïcs, prônant le modèle de monarchie constitutionnelle à l'européenne, capables de barbaries au commencement du XXème siècle, la lecture de ce recueil, complémentaire des autres ouvrages parus sur le même sujet, est nécessaire pour acquérir une connaissance à la fois globale de ces événements sanglants d'où le régime jeune-turc sortit plus fort que jamais pour le plus grand malheur de l'Empire ottoman et de ses peuples.



Sur la couverture : "Djine Torosse et sa fillette ; ce héros arménien a défendu la ville de Kars-bazar et sauvé la vie à 6.000 de ses coreligionnaires, lors des massacres."

Format : 145 x 205 ; 390 pages, nouvelles préfaces et annexes.

Prix : 26,00 Euros.

ISBN 978-2-917650-05-9 

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